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Anecdotes gesticulées & théâtre action des immenses

mars 20 @ 18 h 30 - 21 h 30

Dans le cadre du festival, le Senghor accueille les immenses le temps d’un soir pour deux interventions sur scène.

Mise en scène : Thierry Barez

Présentation : 

Le Parlement des immenses invisibles 

Véritable agora, le « Parlement des invisibles » offre un espace d’expression libre et inclusif, à mi-chemin entre le théâtre et la conférence, permettant à chacun·e de porter une parole militante, ancrée dans son propre vécu et sa propre analyse. Chaque voix, quelle qu’elle soit, tisse une parole politique forte, capable de transformer nos perceptions et d’inspirer des actions concrètes. Pour cette édition spéciale, seuls des immenses, liés ou non au Syndicat des immenses, formeront le « Parlement des invisibles ».

Immense t’ai attraction !
Une création collective étincelante du Syndicats des immenses et des immantes (pas religieuses) qui vous emmènera dans les hauteurs des caniveaux célestes. Du théâtre sincère, avec des vrais morceaux de clochards dedans. Du théâtre documentaire, avec des grosses tranches de vécu dedans. Du théâtre contemporain et néanmoins inclusif, sensoriel, et odorant.
A propos du Senghor : 
Depuis trente ans, le Centre culturel d’Etterbeek porte sa mission en référence à Léopold Sédar Senghor, ce grand chantre du métissage culturel et défenseur d’une culture plurielle, en étant le lieu bruxellois par excellence de l’expression de la multiculturalité.
Le Senghor, ce sont des concerts (musique du monde, Jazz métissé, musique classique, contemporaine et de création), des spectacles ( danse contemporaine, théâtre et jeune public) et un ciné-club.
Le Senghor c’est aussi  des  expositions, des ateliers et stages pour enfants,  et activités de Cohésion sociale ( école des Devoirs, cours d’Alpha et des activités  de «lien social»).
Un bâtiment habité par la culture
En 1937, le cinéma «Rixy» fermait définitivement ses portes. L’immeuble qui l’abritait allait par la même occasion être livré à l’abandon et attendre inlassablement l’arrivée des pioches d’un quelconque démolisseur. Ce beau bâtiment du début du siècle (aujourd’hui, la grande salle porte d’ailleurs le nom de «Salle 1900» abritait alors une salle des fêtes dans le plus pur style de l’époque, avec stucs, vitraux et volutes en fer forgé, ainsi qu’un café-restaurant au rez-de-chaussée. Dans les années 80, la commune rachète le bâtiment dans un triste état avec la ferme intention de lui rendre vie et de rendre, par la même occasion, la ville à ses habitants. En 1988, la culture retrouvait un lieu d’où elle avait bien failli disparaître à jamais. L’Espace Senghor voyait le jour, et rouvrait ainsi les portes de ce bel endroit qui fut autrefois un cinéma de quartier.
Léopold Sedar Senghor
En 1988, Léopold Sedar Senghor inaugurait personnellement le nouveau centre qui allait porter son nom. Grand poète et à la fois homme d’état, premier président du Sénégal dont le nom évoque des idées de démocratie, de respect de tous et de talent artistique, Senghor ne pouvait que nous encourager à développer une culture plurielle. «J’ai rêvé d’un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus». Cet extrait d’un poème de Senghor – Le retour de l’enfant prodige – parcourt aujourd’hui les murs du Centre, sous la forme d’un graffiti. Lors de l’inauguration, l’asbl «Tout» a intégré dans le lieu «Un rêve mi-blanc, mi-noir», une œuvre qui par un jeu de miroir et de bois noir, réfléchit votre sourire sous ces lignes :
« Il me faut cacher au plus intime de mes veines
L’ancêtre à la peau d’orage sillonné d’éclairs et de foudre
Mon animal gardien, il me faut cacher
Que je me rompe le barrage des scandales.
Il est mon sang fidèle qui requiert fidélité
Protégeant mon orgueil nu contre
Moi-même et la superbe des races heureuses … »

Détails

Date :
mars 20
Heure :
18 h 30 - 21 h 30
Catégorie d’Évènement:

Lieu

Le Senghor
Chau. de Wavre 366,,
Bruxelles, Etterbeek 1040 Belgium
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