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« L’immensité : des maux aux mots »
mars 22 @ 17 h 00 - 19 h 00

Une création originale du Syndicat des immenses, en collaboration avec le Théâtre National Wallonie-Bruxelles dans le cadre du festival MàD, avec Jonathan Carrier, Ghizlane Charaf, Martin Tshibayi, Laurence Vielle, Vincent Granger et Laurent d’Ursel.
Sur réservation (Le Théâtre National reverse l’intégralité des bénéfices générés par la vente de ces tickets à DoucheFLUX).
Synopsis :
Sur scène et dans la salle, les immenses, les « Individus dans une Merde Matérielle Enorme mais Non Sans Exigence » déploient les trouvailles subversives du Thésaurus de l’immensité, le lexique révolutionnaire du sans-abrisme ou plutôt du sans-chez-soirisme conçu par le Syndicat des immenses. Parmi nous, i·els égrènent leurs vies, désirs et colères. Un précipité d’émotions aussi cru qu’interpellant.
Mal nommer, c’est faire de la langue une prison qui rassure les nanti·es, conforte les indifférent·es, fragilise les plus précaires. Mais voici que surgissent de nouveaux vocables pour définir la condition des sans-abri, ou plutôt des sans-chez-soi, cell·eux que l’on nomme les immenses. Ce Thésaurus est-il un manifeste poétique ? Politique ? Éthique ? C’est en tout cas une manière de pulvériser le racisme social. Dans la foulée, c’est une société tout entière qui risque bien de s’embras(s)er.
Cette intervention sera précédée par la représentation de Brussels marée haute (Krzysztof Styczynski et Vincent Granger).
À propos du MàD (du 14 au 23 mars 2025) :
MàD, comme les Mots à Défendre, tendance « mad », fou, outsider, hybride, audacieux et festif. MàD comme le festival transdisciplinaire qui nous parle ! Comme une manière d’affirmer fortement durant deux week-ends avec les autrices associées au festival et au Théâtre National, Caroline Lamarche et Joëlle Sambi, que les liens libèrent dans les solidarités, les conversations et la réciprocité.
Les auteur·ices, metteur·ses en scène, performeur·es, acteur·ices, musicien·nes, chanteur·ses de Belgique, d’Europe et du monde ont ce pouvoir-là, ordinaire et vertigineux : le pouvoir des mots. Comment être vivant·es ? Comment dépasser les violences, adoucir les relations et les rendre fécondes ? Comment bâtir un théâtre qui crée des basculements, des inflexions de vies ?
Dans « les alliages incandescents », les artistes cherchent, questionnent et transforment ici avec un imaginaire positif. Leurs mises en récits affectent durablement nos manières de ressentir, d’éprouver les espaces, d’être et de se comporter. els inventent, dans le temps présent, avec beaucoup de plaisir, de bon sens et d’écoresponsabilité, un futur solaire, à égalité(s).