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Atelier-Performance « Spirale Soufie : sortir du cercle vicieux de la violence, de la solitude et de l’isolement. »
mars 17 @ 15 h 00 - 17 h 00
La rencontre va se dérouler en 3 temps :
- Nil Görkem évoque les moments forts de son parcours personnel.
- Élodie Azarian, Sophie Hustinx et Frédérick Galbrun expliquent, pendant 7 minutes chacun·e, la place que prennent les notions d’isolement, de violence et de solitude, respectivement, dans leur pratique professionnelle.
- Nil Görkem embarque les mots anonymes du public dans sa danse tournoyante de derviche.
Elodie Azarian est psychologue au sein du projet Housing First-Smes et cofondatrice du REV-belgium (Réseau des Entendeurs de Voix de Belgique).
Sophie Hustinx est avocate, spécialisée en violence conjugale, et médiatrice familiale.
Frédérick Galbrun, travailleur social, a travaillé au Canada en prévention du suicide et auprès d’hommes exerçant de la violence dans leur relation amoureuse. Il coordonne actuellement une équipe mobile de crise à Bruxelles, utilisant une approche centrée sur la personne et basée sur les droits.
Quant à Nil Görkem :
« Le tournoiement des derviches m’a profondément transformé, équivalent à une transition du moi superficiel au moi profond. L’acceptation que tout est temporaire et que nous sommes des particules en rotation dans cet univers élimine la tristesse», dit Nil Görkem.
Les derviches effectuent une rotation constante vers la gauche, suivant une spirale centrifuge d’expansion qui conduit vers une énergie spirituelle. Leur mouvement circulaire s’articule autour de leur cœur, s’inspirant du mouvement planétaire où les planètes tournent autour du soleil, créant ainsi une connexion au rythme cosmique.
Nil Görkem est passionnée par les symboles des danses traditionnelles et a l’intention de les adapter à notre époque et à notre contexte spatial. Pour accomplir cela, elle pourrait explorer différentes façons d’interpréter les symboles traditionnels à la lumière des préoccupations actuelles et des réalités sociales. L’adaptation implique des ajustements chorégraphiques, des choix musicaux, des costumes et des collaborations interdisciplinaires. En encourageant la participation active, elle pourrait créer des performances reflétant à la fois la richesse du passé et la pertinence du présent.
La “tannouré” utilisée par les derviches tourneurs pour entrer en transe, connue sous le nom de robe blanche, est dotée d’un poids particulier. L’effet de rotation est obtenu grâce au poids de la chaîne fixée à l’extrémité de la robe. Les derviches, vêtus entièrement de blanc, tournent autour de leur cœur, s’inspirant du mouvement planétaire où les planètes tournent autour du soleil, établissant ainsi une connexion au rythme cosmique. Cette couleur blanche ne symbolise pas seulement la vie, mais aussi l’attente de renaissance.
Nil Görkem, plutôt que de recourir au poids de la chaîne, préfère exploiter de manière interactive le poids d’autres matériaux. Elle choisit des lettres écrites par différentes personnes sur des sujets variés tels que le silence, la violence, la solitude, etc. Habituellement, elle présente cette performance de manière interactive dans des espaces publics et des écoles. Son objectif est d’explorer de manière critique et avant-gardiste les traditions populaires des rituels d’Anatolie.
Biographie : https://www.nilgorkem.com/biographie
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